Dans son atelier de Tel-Aviv où planent des effluves de bois, de vernis et de laque, Amnon Weinstein redonne vie à des violons abandonnés ou arrachés à des victimes de la Shoah. Ces violons portent sur leurs table d’harmonie, manche et ouïes les stigmates de l’horreur concentrationnaire ou de la fuite improvisée pour échapper aux bourreaux nazis. Entamée il y a une vingtaine d’années, sa collection compte aujourd’hui 105 violons et quelques violoncelles, et forment désormais la collection des « Violons de l’espoir ».